« Quand on a envie de réussir, il faut s'en donner les moyens. » C'est un peu la devise de Mégane Demouveaux. À tout juste 19 ans, cette jolie brune vient d'être élue miss Artois-Cambrésis-Hainaut, pour le comité chapeauté par Geneviève de Fontenay.
Mégane s'est effectivement donné les moyens : elle a débuté les concours de Miss à 16 ans, à Auchy-les-Mines. Elle a ensuite été sacrée Miss Lille Métropole 2009 et première dauphine de miss Eurorégion 2009. « J'adore être sur scène, clame-t-elle. Dimanche soir, pour l'élection, j'étais sereine. J'ai tout donné, et toujours avec le sourire. » Un sourire naturel, tient à préciser Mégane, qui « n'a pas envie d'être la miss potiche ». C'est que la jeune femme a du caractère, « mes origines italiennes doivent y être pour quelque chose », glisse-t-elle.
Sur scène, Mégane est à l'aise : « J'ai déjà fait du mannequinat et de la danse, ça aide ». Et la belle brune aux yeux marron vert ne se défile pas lorsqu'il s'agit de défiler en maillot de bain : « Il faut assumer ses formes. » Lorsqu'on affiche, comme Mégane, des mensurations comme 92-62-92 et que l'on mesure 1m77 pour 55 kilos, c'est plus facile.
Depuis son élection, dimanche à Lapugnoy, Mégane le reconnaît : elle est sur un petit nuage. Elle réalise qu'elle représentera une partie de sa région pour l'élection nationale qui aura lieu « le 3 ou le 5 décembre, je ne sais pas encore. »
Elle y pense...
La région, elle y est depuis toujours. Née à Lille où elle a grandi quelques années, Mégane a ensuite passé quelques années à Hesdin, avant d'arriver à Haisnes. Titulaire d'un baccalauréat S qu'elle a décroché au lycée Voltaire de Wingles, la jeune femme est aujourd'hui étudiante en deuxième année à l'IUT de Lens, où elle suit une formation en gestion des entreprises et administrations, option ressources humaines.
Grande sportive, Mégane multiplie les activités : « Je pratique l'équitation en loisirs, mais aussi de la danse ou du roller-ski.
Et j'aime aussi courir avant les partiels. Ça me libère l'esprit, comme les concours de Miss ! » Aujourd'hui, elle admet que la prochaine étape, l'élection nationale, lui titille un peu l'esprit : « Sans le vouloir, on y pense un peu tous les jours. » Son écharpe de Miss Artois, accrochée dans sa chambre, doit l'y aider. En attendant, elle a repris sa vie d'étudiante : « J'ai appris cette semaine que dans l'amphi, on m'appelle Miss France depuis l'année dernière », explique Mégane, consciente que son parcours provoque quelques jalousies. Mais la jeune fille s'en moque. Elle s'en amuse même, « j'espère que ça va me porter chance ! » Il est vrai qu'il y a pire comme surnom.