Départ de Geneviève de Fontenay du comité Miss France Aurore Maksym et la guerre des écharpes

Publié le lundi 05 avril 2010 à 12H00

Aurore Maksym se verrait bien repartir à la conquête d'une nouvelle couronne.

Aurore Maksym se verrait bien repartir à la conquête d'une nouvelle couronne.

 

«Ma première réaction a été de me dire que la dame au chapeau ne pouvait quitter le comité Miss France… ».
Je rencontre Aurore Maksym, 23 ans, Chaunoise, entre son retour de Saint-Raphaël, en tant que Miss Côte d'Opale, et un voyage en Thaïlande, en qualité d'hôtesse de l'air, son métier. J'attends d'elle une réaction sur le dernier coup d'éclat de Mme de Fontenay, annonçant qu'elle rompt les ponts avec Endemol, mais aussi, pour remonter aux causes, sur les soucis médiatiques successifs, qui ont nui à l'image des porteuses d'écharpes.
Et pourtant elle l'a fait. Qu'en pensez-vous ?
Aurore Maksym. « Je comprends Geneviève, qui souffre vraiment de cette escalade de « trash », qui dévalorise les filles. Tous les ans, on se demande ce qui va arriver. On s'éloigne de plus en plus de l'image que l'on avait des Miss France, cette belle image de la femme… »
Vous faites partie du comité Miss Euro-régions, autre organisation que celle gérée par Endemol, mais partageant le même type d'exposition, de rapport au public, craignez-vous une altération du regard des gens sur les miss ?
A.M. « Avec Miss Euro-régions, nous sommes moins médiatisées. Mais sur le fond, tout ce qui est arrivé depuis le cas Valérie Begue, jusqu'à l'affaire de Miss Paris, un sommet, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour Geneviève de Fontenay, tout cela déçoit les gens qui regardent l'univers des miss d'une façon familiale. Quand une nouvelle affaire de photos sort, j'entends des « encore une qui… ». Mais, personnellement, cela ne me touche pas. Cela ne me dégoûte pas de ce qui est pour moi une passion, et ne saurait m'inquiéter pour le regard des autres. Je sais qui je suis et que rien ne peut venir abîmer ce que je suis ! »
Jamais même un doute sur l'envie de rester miss ?
A.M. « J'ai eu, pour d'autres raisons, l'idée d'arrêter après les deux élections de Miss Picardie avec Marc Santerre. Et puis, en rentrant d'un vol, j'ai eu un coup de fil d'une responsable de l'élection de Miss Côte d'Opale, Karine Censier - ma nouvelle Geneviève -, et c'est reparti ! »
Encore matière à rêver ?
A.M. « Avec Miss Euro-régions, on voudrait le partenariat pour Miss Chauny ou Pays Chaunois. Mais si Geneviève de Fontenay fonde autre chose, je peux aussi me relancer dans les étapes d'une élection de Miss France. Comme je n'ai pas 25 ans, l'âge limite, ce serait la possibilité de repartir à zéro dans une nouvelle aventure. J'irais ! Pour mon plaisir et la fierté de mon père ! »

Propos recueillis par François FENE